A la fin du Chant 3, un intermède, intitulé De petites billes.

Ce poème va de pair avec le film "Ricornet à Saturne" dont l'image provient de cette ancienne salle de gymnastique où une partie de la vie du Chant 3 a eu lieu, et le son est fait à partir d'une usine thiernoise de plasturgie par injection.

Ricornet à Saturne

Deux "intermèdes" s’intercalent entre deux chants et se concentrent sur les expériences sonores que nous avons pu faire dans des usines en marche. Ces deux courts textes - les intermèdes, qui font partie du poème, sont élaborés en même temps que trois films qui réécrivent ou documentent leur écriture. Le premier s'appelle Durolle Emballée et fait référence à une usine d'emballage en carton, le deuxième Ricornet à Saturne évoque librement un atelier de plasturgie par injection, et le troisième, Aciers marchants, est le résultat d'un collage entre l'expérience sonore d'une usine de laminage d'acier et du texte Galerie marchande.

Durolle Emballée

Ricornet à Saturne

 Acier marchant

Voici Vénus Vinaigre Union qui recommence avec cette envie de dire encore bouge pas on arrive sur la table, sur la route, sur le Pirou, les jardins, la Durolle, jusqu'à la mer de dire encore bouge pas on arrive te chercher dimanche 23 août à Thiers.Cette fois-ci c'est une journée et une soirée qui vont se suivre dans le temps mais dans plusieurs espaces :
Dans les rues, avec un RDV-départ à 16h30 place Mercière, c'est POulainJArs en mode Sauvage Vacance, avec son invité David Codina, qui vont vous amener à vous dandiner, à vous tordre de joie ou de stupéfaction.David Codina-Bosch est un musicien, compositeur et inventeur né à Gérone. Pianiste et accordéoniste, chercheur de sons, de mouvements dans ces sons, il travaille avec l'héritage de la musique écrite en élaborant des systèmes d'harmonies élargis qui permettent d'aller au-delà des barrières de styles. Il est aussi inventeur d'instruments. Il viendra d'ailleurs avec ses harpes éoliennes pour les orchestrer au vent de la ville noire.
Et ce jusqu'au pied de l'Usine du May,

voilà qu'arrivent les Pêc pour Enclume et Clicks, une évocation de Moby Dick dans la Durolle. Ils descendent et se ruent sur leurs cordes, ils hissent les pavillons sous le regard d'Achab qui n'a d'oreilles que pour les clics de Mosha, mais pas le temps de sombrer, déjà le résumé percute la passerelle et un feu invisible embrase les forges dont les décibels cognent comme toutes les luttes au cœur du monde industriel. Les Pêc relèvent le défi d'apercevoir le conte de Melville dans les eaux de la Vallée des usines, et de défier le monument romanesque d'un coup de harpon de théâtre bien senti. 

Une buvette vous attendra pour une pause bien méritée dans la cour de l'Usine du May avec du vin de Molompize, de la bière d'Escoutoux et du sirop de Vollore-Montagne.

Puis ce sont les Jack Dupon qui vont enflammer la maison industrielle!Pionniers de la scène rock française d'aujourd'hui, les Jack Dupon entremêlent mélodies psychés et riffs hallucinés, rythmiques de transes et jeux de scènes dignes des grandes parades iroquoises. Leur musique est servie d'un son épais, avec le mystère d'une agitation, laquelle aurait le goût d'un cocktail dynamisant, d'un véritable fluide qui ouvrirait des portes entre désert et ville en se renversant.
La journée de festival est à 5 euros pour chacun, gratuite pour les enfants.