Sur fond de recherche, d’invitations et de pièces-jalons à présenter, s'engage l’écriture d'un (long) poème.

Ce Poème est composé de plusieurs Chants.

Ces chants donnent lieu à des chantiers, des chantiers d'eux-mêmes : matériaux divers (textes, documents, paroles, sons collectés, photographies et dessins, objets, etc) façonnés ou recueillis par PoulainJars, les artistes invités, et les nouvelles personnes rencontrées au fur et à mesure. L'écriture est donc un fil conducteur de la démarche, mais les "chants" débordent la dimension du texte et explorent d'autres médiums.
  

C'est avec la journée du patrimoine et des propositions délirantes et géniales de jeunes architectes et designers étudiant, ainsi qu'un atelier de "fabrique à poésie" à l'Usine du may très animé, que s'est terminée la résidence Sauvage Vacance.  Le poème, qui a donc été dévalé en 5 chants, sera publié sur papier et sur disque, lorsque nous les aurons suffisamment travaillés pour qu'ils roulent d'eux-même sur une pente, même faible.

Cet automne sera donc la germination, la réalisation et la production de tous ces objets.

A l'usine du May à eu lieu le 9 juillet le vernissage de l'installation "Cannes est bien loin" .

Cette installation présente des bribes des chants de Sauvage Vacance, des traces visuelles et des objets qui ont accompagné la fabrication du poème.

Le vernissage a été une véritable fête, un concert de PoulainJars a restitué quatre chants retravaillés en duo, ainsi que des morceaux de son répertoire, comme Camping, demandé par un fan. Quatre-vingt personnes étaient présentes, toutes de milieu très différents et de tous âges. Quelle joie! Merci à tous!

Malgré la faible communication autour de cet évènement, les citoyens thiernois ont répondu présent.

Merci à Benedicte Picque pour les photos!

Quelques responsables d’usines thiernoises ont aimablement accepté que nous venions enregistrer l’environnement sonore de leurs lieux de fabrique.

A partir de ces visites dans ces corps tout à fait vifs de l’industrie à Thiers, au bout d’une impasse ou d’une route que nous n’avions jamais empruntée ou d’une rue dont nous ignorions l’existence, des ballets et des orchestres officient jour après jour, parfois même la nuit, dans des théâtres aux aspects de grands hangars. Nous avons laissé la voiture sur le parking, puis sonné, attendu que l’on puisse nous recevoir, chaussé, une fois n’est pas coutume, des chaussures de sécurité, puis nous nous sommes laissés embarqués par nos guides vers les sons qui leur étaient parfaitement familiers et dont ils savaient néanmoins apprécier les saveurs : strident, cadencé, métallique, électronique, continu, etc…

LA Vallée des rouets--Mars 2015

Prises de vues sur le bord de la Durolle à l'Usine du May par Léa Monteix

Prises de sons à La Vallée des rouets (le rouet lyonnet, le chemin , la remontée, les souffles, les oiseaux)

Mixage et montage: Richard Comte

Le film a été tourné au moment ou le poème du Chant 2, venant d'être écrit, est lancé à la Durolle.